Par Mufoncol Tshiyoyo
Nos efforts, pour ne pas dire mes efforts, se tournent plutôt vers le renversement desdits rapports de force. Et pour ce faire, deux possibilités se présentent à nous. Soit, les déséquilibrer. Soit les équilibrer.
Leur arrogance se justifie et s’explique par le simple fait que le rapport de force, qui est encore une notion inconnue pour beaucoup, incomprise et qui tarde à être intégrer dans le schéma mental de la plupart d’entre nous, reste en défaveur du peuple, du grand nombre et surtout d’un « Nous conscient » congolais, qui dit incarner le peuple au nom de qui ce même « Nous congolais » s’engage dans une lutte pour la défense d’intérêts communs.
Nous avons fait un choix
Nos efforts, pour ne pas dire mes efforts, se tournent plutôt vers le renversement desdits rapports de force. Et pour ce faire, deux possibilités se présentent à nous. Soit, les déséquilibrer. Soit les équilibrer. À ce stade, nous ne savons pas dire avec exactitude ce que les deux notions d’équilibrage et du déséquilibrage impliquent. Pour la simple raison que des éléments épars interviennent. La marche vers un objectif précis nécessite et s’influence des interactions de natures diverses. Et ce au fur et à mesure que l’on fait face à la réalité du jour.
Il faut construire un discours, s’en approprier. Sans idéologie, sans idéologues, l’horizon Congo est flou. C’est pourquoi, nous évitons comme de la peste le débat sur des personnes. Seul le souci de la connaissance du système dirige notre engagement.
Nous avons fait un choix. Notre lutte s’inscrit dans un processus à long terme qui d’abord implique la naissance et l’existence d’une conscience congolaise. Elle ne pourrait devenir réalité que lorsque la connaissance de soi et surtout de l’autre, dans tous ses aspects, cet autre qui nous impose son besoin d’être, seront effectives.
La nature de l’adversité de l’Autre qui détermine et imposera la véritable nature d’un nous congolais, d’une conscience congolaise, gage de notre devenir et être. Il faut construire un discours, s’en approprier. Sans idéologie, sans idéologues, l’horizon Congo est flou.
C’est pourquoi, nous évitons comme de la peste le débat sur des personnes. Seul le souci de la connaissance du système dirige notre engagement. Les forces qui les représentent attirent l’essentiel de notre temps et intelligence. Nous savons ce qu’il faut faire, et ce au moment opportun, des instruments dont le même système se sert.
La question du pouvoir
Bref, dire que le pouvoir politique ne nous tente pas, ce serait nous mentir à nous-même. Comment donner naissance à ce nous congolais en dehors de la politique comme possibilité de réalisation des nations et de passion pour le devenir des peuples. Notre engagement est politique. Et il vise à terme l’exercice du pouvoir. Il existe une grande différence que nous établissons entre le pouvoir, le véritable pouvoir et son contraire que nous dénommons le « pouvoir-os ». C’est tout le sens de la théorie du maître, de l’os, et du chien du maître. Et ce type de pouvoir, le dernier, que nous laissons aux autres.
Peu importe le temps. La marche est périlleuse. Nous prenons et assumons ce risque. Notre combat repose sur le travail à faire sur la jeunesse congolaise. Le Congo de demain lui appartient. Il est son bien. Et le plus précieux.
Il existe une grande différence que nous établissons entre le pouvoir, le véritable pouvoir et son contraire que nous dénommons le « pouvoir-os ». C’est tout le sens de la théorie du maître, de l’os, et du chien du maître. Et ce type de pouvoir, le dernier, que nous laissons aux autres.
Le temps est venu pour tous ceux qui ont toujours pensé que nous puissions non seulement cheminer ensemble, mais aussi et surtout construire et bâtir ensemble cette marche d’un genre audacieux, nouveau qui fait appel à l’âme d’un peuple, qui lui parle de son être et qui tient à nourrir sa conscience. Nous sommes ouverts.
Likambo ya mabele: Là où il y avait une terre, il y aura un peuple. Et à ce peuple, on en fera une terre en commençant par lui confier la gestion de sa terre.
Mufoncol Tshiyoyo